Le concept du besoin de soins de longue durée est au cœur de la réforme des soins infirmiers. Le cercle des personnes qui peuvent avoir recours aux services de soins doit être redéfini. Dans l’ensemble, l’octroi de prestations plus élevées est prévu.
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Actuellement, les experts du service médical des caisses d’assurance maladie vérifient quelles sont les activités que le personnel soignant doit effectuer pour les personnes dans le besoin. Cela comprend des tâches telles que les soins corporels, l’aide pendant les repas ou la marche. Selon l’étendue des services infirmiers requis, une classification dans l’un des trois niveaux de soins infirmiers est effectuée conformément à la procédure actuelle. Cependant, de nombreuses personnes ayant besoin de soins de longue durée ne sont pas suffisamment couvertes par la classification dans ces niveaux de soins avec leurs restrictions individuelles. Les personnes qui souffrent de démence ou qui doivent vivre avec des restrictions dans leur capacité de perception ne reçoivent pas actuellement de prestations de l’assurance soins de longue durée. De même, les problèmes psychologiques ne sont pas enregistrés à l’aide de la réglementation actuelle. Depuis 2008, il est cependant possible pour les personnes à capacité réduite de demander 100 ou 200 euros pour des soins. La liquidation de cette rémunération auprès de la caisse d’assurance dépendance est effectuée par une personne reconnue. En 2013, il a été introduit que les personnes atteintes de démence qui ont un besoin considérable de soins reçoivent une allocation de soins du fonds d’assurance soins. L’octroi d’avantages en nature est également possible.
Les soins à chaque minute devraient devenir plus holistiques
Selon la réglementation actuelle, la classification dans l’un des trois niveaux de soins dépend de la durée pendant laquelle un soignant prend soin de la personne dans le besoin par jour. Ces services de soins sont facturés en fonction du nombre de minutes nécessaires pour les activités respectives. Les soins de base comprennent les repas, le lavage et la montée des escaliers. Seules les personnes qui ont besoin de 46 minutes de soins par jour sur la base de ce calcul sont regroupées au niveau de soins 1 par le service médical des caisses d’assurance maladie. Les services de soins infirmiers respectifs sont divisés en ce qu’on appelle des valeurs minuscules. Cela signifie que le personnel soignant ne rémunère qu’un nombre précis de minutes par assistance. En soins dentaires, par exemple, c’est cinq minutes.
Qu’est-ce qui va changer ?
Les trois niveaux de soins infirmiers qui étaient habituels jusqu’à présent devraient être remplacés par cinq niveaux de soins infirmiers. A l’avenir, huit domaines seront utilisés pour déterminer les activités que les nécessiteux peuvent encore mener eux-mêmes. Ces huit domaines comprennent la performance mentale, la mobilité, l’autosuffisance, le maintien des contacts sociaux et la prise de médicaments. Les soins à chaque minute peuvent être plus holistiques.